NUIT BLANCHE

PORT-AU-PRINCE

 

PÒTOPRENS

JOUK LI JOU

2ème édition

SAMEDI  28 NOVEMBRE 2015

Retrouvez-nous sur 

PROGRAMME – ÉDITION 2015

OSER L’INTELLIGENCE COLLECTIVE

Depuis 2014, nous avons obtenu le label international qui nous permet d’organiser, en réseau avec plus de 70 villes dans le monde, la Nuit Blanche à Port-au-Prince. Le temps d’une nuit, la ville se laisse habiter par des créateurs d’ici et d’ailleurs qui nous proposent une réflexion sur la ville. Rendez-vous populaire et exigeant dans sa démarche, la 2ème édition qui aura lieu le 28 novembre 2015 fédère beaucoup plus de lieux que la précédente (10 en 2014, 15 prévus en 2015 !), tous reliés par un service gratuit de bus. Pour cela, nous misons sur les lieux d’expression de la ville en mettant en avant non seulement les habitants comme les premiers bénéficiaires mais aussi, les créateurs qui croient que les pratiques artistiques peuvent être à l’origine d’un sursaut citoyen. C’est aussi une occasion de décliner un thème à dimension sociale, économique et politique.

Cette année, via la notion de «ville intelligente» qui se déclinera lors des panels de discussion, nous allons réfléchir ensemble à un type de développement urbain plus efficace pour les bénéficiaires, plus soucieux de l’environnement (un écho sera donné à la COP21, le sommet mondial sur le climat), afin que ces problèmes de société ne restent plus l’affaire des spécialistes. Nous allons questionner la notion de l’intelligence dans l‘imaginaire haïtien et celle de l’économie de la connaissance aujourd’hui. Aucune ville n’est intelligente si les habitants ne sont pas intelligents.

Le 28 novembre 2015, plus de cinquante créateurs haïtiens et internationaux vont réfléchir autour de ce thème, créer, étonner. Yannick Lahens, Pascale Monnin, Sébastien, Hermane Désorme, Caleb Désir, Chouk Bwa Liberté mais aussi Thomas Ouellet-Frédéricks, Jean-Ambroise Vesac, Stephanie Castonguay du Collectif Perte de Signal, le Collectif K2D et tant d’autres encore seront avec nous le temps d’une nuit, via des panels de discussions, des scénographies urbaines, des installations lumineuses et sonores, des performances, des spectacles et projections vidéo. Parallèlement plusieurs projets satellites vont donner sens à notre démarche, sur la notion des droits, de la participation citoyenne, du respect de l’environnement : un Atelier de formation en médiation dans l’espace public en partenariat avec la Croix-Rouge Haïtienne ; un concours art/environnement en résonnance avec le sommet mondial sur le climat à Paris, en partenariat avec l’IFH (Institut Français d’Haïti), une résidence impliquant une dizaine d’artistes pour le projet SONDES- HAÏTI, en partenariat avec Perte de Signal au Québec. Cette année encore, la Nuit Blanche s’inscrit résolument dans une perspective d’avenir: concrétiser des idées innovantes pour la ville, le temps d’une nuit.

Giscard Bouchotte

À PROPOS DE L’ÉVÈNEMENT

Depuis 2014, la Ville de Port-au-Prince a obtenu le label international «Nuit Blanche» qui lui permet d’organiser, en réseau avec plusieurs villes dans le monde, la Nuit Blanche, après Montréal, Ottawa, Belo Horizonte et Miami sur le continent américain ! Toutes ces villes s’accordent sur une vision commune de la manifestation: toutes les activités sont gratuites et réunissent à la fois des projets liés à la création, l’urbanisme, le patrimoine et l’architecture, le temps d’une nuit. Baptisée «Potoprens Jouk li Jou», cette manifestation artistique se tient chaque année en Haïti, à la fin du mois de novembre. Elle propose gratuitement des activités artistiques dans plusieurs lieux, en même temps.

CATALOGUE 2015

LES ARTISTES INVITÉS

Ishola Akpo (BENIN)

 Né en Côte d’Ivoire en 1983, Ishola Akpo vit et travaille actuellement à Cotonou, au Bénin. Sa participation au Forum Transculturel d’art contemporain de Port-auPrince en 2008, marque le départ de sa carrière en tant que photographe. Depuis, il a été le bénéficiaire de plusieurs prix dont celui de la Fondation Heinrich Böell, Freelens du webdoc au Festival de Photographie de Toulouse. Son travail a été présenté dans le cadre du 11e Aleppo International Photography Festival en Syrie, à Photo Off à Paris et dans le cadre du Festival des nouveaux cinémas documentaires, Périféériques #1 et #2. En 2013, il est Lauréat de Visa pour la Création (Institut Français) et obtient une résidence de trois mois à la Cité des Arts à Paris.

Yannick Lahens (Haïti)

Yanick Lahens fait ses études secondaires et supérieures en France, avant de retourner en Haïti pour enseigner la littérature à l’université d’État jusqu’en 1995. Elle fait partie du cabinet du ministre de la Culture, Raoul Peck, entre 1996 et 1997. Longtemps professeur, mais aussi journaliste – elle a collaboré à différentes revues et a animé l’émission et consacre une grande partie de son temps au développement social et culturel Haïti. En 2008, elle cofonde l’Association des écrivains haïtiens et crée «Action pour le changement» (APC), destiné à former les jeunes aux stratégies de développement durable, à les sensibiliser à des questions d’intérêt national et à renforcer le lien social, notamment à travers la réalisation de courts-métrages. En 2014, elle reçoit le titre d’officier des Arts et des Lettres et la même année, l’auteure reçoit le prix Femina pour son roman «Bain de lune», paru chez Sabine Wespieser.

Pascale Monnin (Haiti)

Pascale Monnin est née à Port-au-Prince en 1974 mais elle a été élevée en Suisse et y a fait ses études. Cette double culture nourrit un imaginaire complexe et fantasque qu’elle décline dans de nombreuses techniques : Elle peint, sculpte, grave le cuivre, crée des mobiles, fait des installations et son art l’a emmené aux quatre coins du monde. Au côté du poète James Noël, elle fonde l’association culturelle Passagers des Vents en 2010 et en 2012 ils lancent la Revue artistique et littéraire IntranQu’îllités. La Galerie Monnin à Port-au-Prince, fondée en 1956, est une affaire de famille. Elle a exposé entre autres au Grand Palais, à la Villa Médicis, chez Agnès B, au Musée de l’OEA, au Fowler Museum, à la Halle Saint-Pierre… Elle a représenté Haïti à la Biennale de Venise et le Lowe Museum de L’université de Miami présente un de ses mobiles dans leur collection permanente. Aujourd’hui, elle fait partie de l’équipe du Centre d’art.

Hermane Désorme (Haiti)

 Hermane Desorme est né à Jacmel en Haïti en 1988. A l’age de vingt ans, il décide de quitter définitivement l’école pour s’adonner à ses passions : la poésie et le théâtre. Il intègre FOSAJ (centre d’art de Jacmel) où il fait des installations, de la sculpture et des performances théâtrales avec la troupe Lakou. En 2007 Hermane participe à l’Atelier le Vide, avec la Troupe NOU a Port-au-Prince, sur le théâtre exhibitionniste. Il commence à s’impliquer sur la scène culturelle locale. La même année, il fonde la troupe de théâtre Zantra; pour le centre culturel AfricAmerica. En 2008, Bonga participe au festival Ghetto Biennale, comme directeur artistique. En 2009, il est admis à l’école de cinéma de Jacmel, Cine Institute, d’où il sort diplômé en réalisation, écriture de scénario et production. Il réalise alors des courts documentaires pour la Fondation Clinton-Bush Haïti Fund en collaboration avec Student of the World et l’Université du Texas et plusieurs courts métrages.

Patrice Dougé (Haiti)

Patrice Dougé a commencé à travailler pour l’Agence de presse Reuters à Port-auPrince en 1991, experience qui a duré un peu plus de six ans. Puis il a collaboré au Miami Herald Sun et Sentinel en Floride. Parallelement à son travail en photojournalisme, il construit une oeuvre importante en arpentant le pays pour documenter la vie paysanne et les expressions culturelles populaires. Il est coauteur avec Jean-Euphèle Milcé du beau livre Terre fertile : portrait des artistes de Kenscoff

Chouk Bwa Libèté (Haiti)

 Ce groupe de « Mizik Rasin » s’inspire de la combinaison caractéristique du Vodou : rythmes, danses et chants. Les tambourineurs, glissant d’un rythme à l’autre, sont des passeurs de mémoires plurielles alliant la maîtrise parfaite des 90 rythmes recensés du vodou. La danse est une connexion avec les Lwa appelés par les tambours, et la voix exprime les souffrances mais aussi l’inlassable force de vie du peuple haïtien. Chouk Bwa Libète a été fondé en 2012 aux Gonaïves par des anciens membres du groupe Asakivle. Le répertoire est constitué de compositions originales de Sanbaton, et de morceaux traditionnels réarrangés par le groupe. Au détour d’une chanson, c’est la voix des paysans haïtiens dans leur lutte quotidienne pour la survie qui s’exprime, tantôt sous forme de scènes de vie, tantôt avec l’impatience d’une harangue politique.

John Bern Thomas & Friends (Haiti)

Né à la Croix-des-Bouquets eb 1986, John Bern Thomas est considéré aujourd’hui comme le batteur le plus prometteur sur la scène du jazz en Haïti. En 2013, John Bern a représenté Haïti au programme d’échange culturel One Beat du Département d’Etat des Etats-Unis d’Amérique. Il dirige plusieurs formations de jazz, John Bern Trio ou Quintet, avec lesquelles il joue régulièrement en Haïti au Festival de Jazz de Port-au-Prince ou à d’autres occasions. Il prête également ses services à d’autres formations, notamment le groupe Strings ou le projet Haïti, un autre regard en Belgique, en 2014.

Collectif K2D (HaIti)

En 2014, un nouveau collectif de photographes voit le jour afin de promouvoir ce medium considéré comme l’un des parents pauvres de l’art contemporain haitien. Parmi les membres de ce Collectif, on peut citer Jeanty Junior Augustin; Jean-Marc Hervé Abélard; Estaïlove St-Val; Pierre Michel Jean; Fabienne Douce; Moïse Pierre; Gasner François; Georges Harry Rouzier; Milo Milfort; Réginald Junior Louissaint, Jeho Nephtey Abraham; Barnabas Dieudonné; Yves Osner Dorvil; Dumas Maçon; Josué Azor; Edime Célestin; David François; Casimir Vieillard, avec un livre à leur actif, «Grand rue», publié avec le soutien de FOKAL

Thomas Ouellet-Frédéricks (CANADA)

 Artiste en arts numériques depuis onze ans, Thomas Ouellte-Frédéricks travaille avec le son, l’image et, l’interactivité. Enseignant à l’UQAM, il a contribué au développement de plusieurs outils « open source «. Il a aussi rédigé beaucoup de matériel pédagogique en français qui peut être consulté en ligne gratuitement et utilisé par d’autres enseignants pour leurs cours.

Jean-Ambroise Vesac (CANADA)

Jean-Ambroise Vesac a fait des études en Communication audiovisuelle en France et détient une maîtrise en Communications, multimédia interactif de l’UQÀM. Outre de nombreuses performances audiovisuelles et théâtrales interactives, il a participé à des manifestations d’envergure internationale, telle Champ libre en 2004 et Elektra en 2005. En 2007, la SAT a accueilli son installation vidéo Cyclorama

PARTENAIRES INSTUTIONNELS

PARTENAIRES MÉDIAS 

Nuit blanche dans le monde

Les grandes villes s'inspirent de Nuit Blanche sur les cinq continent.

AFRIQUE

Algérie
Oran
if-algerie.com

Cameroun
Douala
ifcameroun.com

 

EUROPE

Belgique
Bruxelles
nuitblanchebrussels.be

Italie
Bologne
artefiera.bolognafiere.it

Venise
artnight.it

Espagne
Malaga
lanocheenblancomalaga.com

Burgos
lanocheenblacadeburgos.es

Bilbao
bilbao700.eus

Saragosse
zaragenda.com

Royaume-Uni
Londres
artnight.london

Leeds
lightnightleeds.co.uk

Portugal
Braga
noitebrancabraga.com

Slovaquie
Bratislava
visitbratislava.com

Kosice
bielanoc.sk

Lettonie
Riga
baltanakts.lv

Lituanie
Vilnius
kulturosnaktis.lt

Malte
La Valette
nottebiancamalta.com

Kosovo
Prizren

MOYEN-ORIENT

Israël
Tel Aviv
touristisrael.com

 

AUSTRALIE

Australie
Melbourne
whitenightmelbourne.com.au

 

SALVADOR

San Salvador
elsalvadorgram.com

 

ASIE

Japon
Kyoto
nuitblanche.jp

Taïwan
Taïpeï
nuitblanche.taipei

République de Singapour
Singapour
nightfestival.sg